Le patronat du transport voudrait plus de femmes au volant

Le patronat du transport voudrait plus de femmes au volant

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Seulement 3,5 % des chauffeurs routiers sont des femmes. Pour mettre au volant des camions plus de personnel féminin, des formations sont organisées, notamment en Bretagne, pour attirer les candidates.

« Pour rien au monde, je ne reviendrais à mon métier initial d'auxiliaire puéricultrice dans une crèche où j'ai pourtant exercé de nombreuses années », explique Sophie Tanguy, qui parcourt tous les jours les routes du Finistère au volant de son engin chargé de granulats et de graviers livrés aux professionnels du bâtiment. « Le métier de chauffeur a beaucoup évolué. Il n'est plus réservé aux gros bras, la technologie à bord des camions nous facilite le travail, c'est nettement moins physique que par le passé. De plus, dans mon cas, c'est un métier de contacts, j'y rencontre les clients », continue Sophie Tanguy (38 ans), qui a dû suivre un stage de 6 mois avant d'obtenir l'équivalent de son CAP de chauffeur routier il y a maintenant plus d'un an. Son enthousiasme fait exception car seulement 3,5 % des professionnels de la route sont des femmes. « C'est peu flatteur mais la pénurie de main-d'oeuvre dans la plupart des entreprises de transport de marchandises nous incite à féminiser le métier pour lequel on se prépare à organiser un quatrième stage. Il sera ouvert à une centaine de candidats et nous tablons sur l'inscription d'environ 60 femmes », explique Antony Rouxel, chargé de la formation au sein de la FNTR (Fédération Nationale des Transports Routiers) de Bretagne. « Le plus difficile, continue-t-il, est de trouver les personnes intéressées. Celles qui s'inscrivent et obtiennent le diplôme décrochent un emploi dans 100 % des cas. Dans les précédentes éditions, les candidates avaient suivi des parcours initiaux très divers dans l'industrie ou le commerce, l'une était même documentaliste. » Les réputations sont tenaces, beaucoup de jeunes femmes pensent encore que le monde de la route reste un univers purement masculin. « Mais les organisations des entreprises de transports ont beaucoup évolué, 80 % des chauffeurs rentrent tous les soirs à la maison. Les routiers internationaux sont l'exception et les horaires quotidiens sont moins difficiles que les 3 X 8 imposés aux opérateurs de l'industrie », dit encore Antony Rouxel.

« Un réel atout »
De plus, fini le chauffeur en sueur qui déchargeait à bout de bras sa remorque sur un quai balayé par le vent et la poussière. Aujourd'hui, des transpalettes électriques limitent les efforts. « Ils ne sont pas plus importants que ceux de l'infirmière ou de l'aide soignante lorsqu'elle relève un malade », compare encore Antony Rouxel.

Côté rémunération, Antoine Drogou, le directeur des Transports Tremy (70 salariés) où Sophie Tanguy travaille, ne fait aucune différence entre les deux sexes. Cette mère de famille gagne 1.500 euros nets par mois, un salaire identique à son collègue masculin ayant la même ancienneté. « L'efficacité féminine dans le travail est un réel atout, d'autant plus que les clients apprécient d'avoir affaire à une interlocutrice », précise Antoine Trogou.

Initialement interloqués par l'arrivée sur les routes de collègues femmes, les chauffeurs s'y habituent progressivement, « leur présence est très bénéfique à l'ambiance générale », continue Antoine Trogou. C'est l'avis de Gilles Collyere, le PDG des Routiers Bretons, une entreprise qui compte 220 chauffeurs dont 11 sont des femmes. « De plus, elles utilisent le matériel avec beaucoup de souplesse », explique Gilles Collyere. Et même si la conduite nocturne est exceptionnellement confiée à des femmes, son entreprise n'a pas hésité à en faire l'expérience. Certains des parcours de nuit sont donc entre les mains de collaboratrices volontaires. « Pour la liaison quotidienne entre Rennes et Vierzon, c'est une femme qui pilote le camion. Elle démarre à 20 heures et est de retour à 6 heures le lendemain. Tout se passe sans aucun problème. En effet, je constate que mes collaboratrices ont une très une bonne hygiène de vie leur permettant de travailler en horaires décalés sans difficulté », tient à préciser Gilles Collyere. Egalement président de la Fédération Régionale des Transports Routiers de Bretagne, il reste cependant réaliste et considère que cette féminisation du métier est accessible pour tous les postes « sauf celui de la messagerie - livraison de colis - car il réclame encore de réels efforts physiques ».

Autre avantage aussi pour les patrons qui n'est pas dit dans l'article, c'est que les femmes sont plus souple au travail que les hommes et donc plus facile à manier.

Qu'entends-tu par là ? Qu'on ne sait pas dire non ????

En quelque sorte oui ne pense pas que je veux être misogyne ou méprisant, mais une femme aura plus de difficulté à discuter des instructions.

Pour ma part, c'est vrai que je ne suis pas directe et je vais bien souvent être d'accord. Mais je remarque de plus en plus que les hommes sont pareils.

"Et je dirais non, et ça n'ira pas ainsi, faut plus qu'il me demande quelque chose, je l'enverrai à la merde". Et quand le patron téléphone c'est : "D'accord"

Alors ....

C'est vrais que ça à beaucoup changer dans le transport, avant il y avait quand même de sacré coup de gu..... et quand un gars ne voulait pas faire un truc ça gueul... ferme.

Je ne m'étendrais pas sur ce que je pense de la majorité de mes collègues, j'en ferai un roman de plusieurs pages.

Le pire c'est que l'on est quasi obliger de les côtoyer sans pouvoir leur mettre le poing sur la figure alors que l'on sait que sont des balance et des lavettes.

Je parle d'expérience on en à dans la boite.

Balance je ne suis pas.
Lavette, je ne le suis qu'à moitié si on s'entend bien sur le sens où je n'oserais peut-être pas dire non.

De plus, maintenant que je travaille avec Jo, je me repose inconsciemment sur lui. Donc, il est plus facile que je demande à Jo que de prendre une décision par moi-même.

Dans le cas du double équipage, les relations ne sont peut être pas les mêmes mais j'ai eu l'occasion de travailler avec des filles et c'est vrais que si il y avait une galère les gens de l'exploite avait tendance à donner la fille car elle ne les envoyaient pas sur les roses.

100 pour 100 ok j ai du mal à dire non à mon boss .Je râle toute seule dans mon camion.Quand au plan galère ou limite ils sont souvent pour ma pomme car il sait que je passerais plus facilement si la semi n est pas au norme chez michelin ou dans les papèteries .

Et oui, un clignement d'yeux et ça repart ...

Contente de te revoir Nanou !

Alors ton déménagement et ta nouvelle vie ?????

alors dans ce cas je rejoins le club des nana qui ne savent pas dire non aux patrons. Une livraison en plus et on grogne seule dans le camion sans lui dire que ça te fais chier!!!
Par contre dans mon coin tu trouve beaucoup de patrons qui ne veulent pas de femmes dans leur entreprise!
Je vis pres de la vendée ou les patrons ne tiennent pas à voir les nanas foutrent le bordel parmis tout les salariés. Quand tu a une place dans le transport chez nous fait tout pour la garder sinon tu ne peut aller travailler que sur angers à plus de 60km.

Avis aux patrons machistes: changer vos mentalités